Yvette Ikolo, directrice générale de l’Ecole Supérieure de Management de Kinshasa, a été faite lauréate du prix de Leadership Féminin à la 5ème édition du Makutano, ce samedi 7 Septembre à Kinshasa. Un hommage rendu à la promotion de l’excellence par l’ESMK dans l’Enseignement Supérieur Congolais depuis plus de 8 ans.
Un prix prestigieux reçu avec émotion par notre directrice. Selon ses mots, un prix qui honore tous ceux qui, par leur action entrepreneuriale, relèvent le défi du redressement économique, social et moral de notre pays. Un prix qui honore tous ceux qui contribuent au quotidien, loin des projecteurs et des faux-semblants, à l’affirmation progressive de la puissance de la nation congolaise en s’investissant dans la création des richesses, dans l’apport de plus-values quantitatives et qualitatives ainsi que dans la valorisation des si nombreux talents de notre pays, le plus souvent trop étouffés.
Un prix qui honore toutes ces femmes qui refusent d’être spectatrices des actions des hommes et qui savent, par leur statut de mère, que l’avenir ne se prévoit pas, ne s’imagine pas, mais qu’il se prépare par l’engagement dans la création des richesses au quotidien et surtout par le travail ;
Oui, par cette élévation au rang de Leadership féminin, vous honorez toutes celles qui priorisent le travail, cette noblesse de l’être humain, le travailqui devrait être le seul vecteur de l’enrichissement de la nation, surtout le seul moyen d’enrichissement des femmes et des hommes de toute nation digne et responsable.

Ce trophée récompense cette formidable aventure qu’a été, qu’est encore et que sera encore longtemps l’École Supérieure de Management de Kinshasa, la première Business School de notre pays, une école d’enseignement supérieur qui prépare les futurs managers à diriger avec compétence et éthique les entreprises privées congolaises.
Je suis fière, en tant que directrice générale, de la diriger, de l’animer. Je suis fière de la formation qui y est dispensée et ainsi de contribuer à l’élévation de la qualité des ressources humaines de notre tissu entrepreneurial national. Je suis fière de permettre à des jeunes de notre pays de ne pas être obligés de quitter leur cher Congo pour être reconnus comme des diplômés en management. Je suis fière d’apporter ma modeste pierre à l’enrichissement humain et moral de notre nation et ainsi de savoir quoi donner à mon pays plutôt que de lui demander de me donner sans n’avoir rien fait.
La directrice a pu remercier l’ensemble des parties prenantes de l’ESMK.
Tout d’abord à son co-fondateur, le doyen Richard Delaye, directeur académique. Ensuite à tous les parents ou responsables des étudiants qui ont cru en notre école en les y inscrivant et qui, aujourd’hui, ne regrettent nullement leur choix. Puis à tous nos étudiants qui par les compétences qu’ils développent au prix de sacrifices quotidiens contribuent à la valeur de leur futur diplômes et à nos alumnis qui en faisant vivre, au quotidien, dans leurs entreprises respectives, la qualité de leur diplôme obtenu tant en termes de professionnalisme, d’éthique que de porteurs de valeurs saines et positives, constituent les meilleurs ambassadeurs de notre école, la première Business School au Congo.

La fondatrice a ensuite remercié notre corps professoral qui montre que la formation au Congo sait être de qualité. La meilleure preuve : 100 % de nos étudiants ayant obtenu une licence en trois ans à l’ESMK et ayant tenté leur aventure à l’étranger (France, Belgique, Royaume-Uni, Afrique du Sud, etc.) ont obtenu leur diplôme de master. Les chiffres valent mieux que bien des mots. Merci à nos professeurs et à leurs étudiants qui valorisent la qualité de l’enseignement au Congo.
Elle a enfin pu remercier tout notre personnel non enseignant qui au quotidien se démène pour assurer un accueil, un confort qui concourt au bien-être des étudiants et des professeurs dans leur environnement universitaire, ainsi que les soixante entreprises partenaires de l’ESMK sans qui le système d’alternance école-entreprise indispensable pour la délivrance d’un diplôme de qualité et l’assurance de l’employabilité des diplômés sur le marché du travail, se serait pas possible, ne serait pas viable.
M’avoir remis ce trophée du Leadership féminin constitue la meilleure preuve de l’engagement à venir de nos entreprises en faveur de la formation initiale en management pour de futurs gestionnaires au service du business et de l’économie réelle, éthique et solidaire de notre pays donc au profit de nos populations.